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Faut-il en sourire?
Bâtiment du ministère de l’Écologie et de l'environnement.
Nous sommes effarés de voir comme tout est sale ici, des efforts sont fait mais sans directive au près de la population, rien ne pourra être entrepris. Les gens jettent tout sur le sol, papier de sucreries, bouteilles vides, cartons, absolument tout. Il faudrait donc commencer dés l'école pour qu'une action soit menée efficacement, mais aussi sur les parents et là ce n'est pas gagné!
     Les beaux arbres de la costanera de Posadas
Le vendredi 16 décembre, je vais faire court aujourd'hui, car nous ne voyons pas le bout de nos ennuis. Le garage Toyota de Posadas nous prenant pour des imbéciles et n'ayant pratiquement pas avancé sur le remontage de la boîte, nous allons devoir repartir d'ici en bus pour Buenos-Aires et laisser Hugo jusque fin mars sous la responsabilité du garage. Ils ont jusque demain midi pour finir le travail, sinon nous partirons, très déçus évidemment.
                                        C'est Noël,
et poutant il est très difficile pour nous de penser que nous sommes dans une période où les températures sont froides chez nous et si élevées ici. Nous avons 35° ce jour à Posadas dans le nord de ce beau pays.
Demain nous fêterons notre première année en Argentine et c'est fou ce que le temps défile. Cela va être aussi l'heure de faire un premier bilan de notre voyage sur une année.
Malgré nos galères de ces dernières semaines, celui-ci sera  positif, je n'ai pas de doute.
Puente internacional Paraguay-Argentina
Une vérité à méditer pour beaucoup
Quand on aura coupé le dernier arbre!
 
Quand on aura vidé le dernier fleuve!
 
Quand on aura pêché le dernier poisson!
 
Alors seulement l'homme comprendra que l'argent ne se mange pas!
Le jeudi 15 décembre, journée de tristesse pour nous par cette nouvelle qui nous a retournée, la vie continue et il nous faut nous occuper de notre réparation. Mais ce matin nous partons à pied sur la costanera en bordure du Rio Parana, il fait très chaud et humide, nous sommes vite trempés, cela nous rappelle le climat de la Malaisie. Nous rentrons assez vite au centre ville, la chaleur devenant insupportable.
Un rafraîchissement suivi d'un repas léger nous remettent d'aplomb.
Nous irons au garage en soirée vers 19h00, il devrait commencer à faire moins moite!
Si tout se passe bien, dans une semaine nous serons à la maison et nous savons que nous sommes attendus non seulement par nos proches mais aussi nos amis, le retour va être chargé, voir très chargé!
                                               Pour Claudine,
Nous vous avons connu en Alaska toi et Jean et avons pu vous apprécier facilement tant vos idées sur la nature et votre amour de la montagne étaient très proches des nôtres. Vous nous avez fait découvrir votre région en nous recevant chez vous à Argeles-Gazost comme si nous étions de la famille, ce que nous avons ressenti d'ailleurs.
Aujourd'hui tu reposes là où tu as vécu, dans ces montagnes que tu connaissais sur le bout des ongles. Nous te souhaitons de belles balades en compagnie de la faune pyrénéenne.
A toi Jean, notre soutien et toute notre amitié.
      Sur la route Argentine, second voyage.