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Amérique du Sud - 2010 - 11 - 12 - page 13
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Samedi 26 mars,
Encore une très mauvaise nuit et pourtant ce camping semblait calme lorsque nous y sommes arrivés. C'est vraiment fou ce manque de savoir vivre des argentins, musique à fond jusque 5H00 du matin et rebelote à partir de 7H30. Nous regrettons nos bivouacs en altitude et loin de la foule. Autrement nous sommes partis vers 10H00 pour nous rendre au sud dans la petite localité de Cafayate, très touristique car au carrefour de petits villages très réputés. Ne pouvant quitter la région de Salta pour six jours nous allons faire une boucle qui va nous conduire ensuite au nord avec retour sur Cachi puis Salta par la même Ruta que nous avons déjà prise.
La route que nous suivons ce matin passe par un grand canyon et les paysages sont très jolis, nous faisons quelques haltes photos puis nous nous rendons directement sur Cafayate après un déjeuner dans Hugo. Nous visitons une Bodega avant d’aller sur un camping et nous ne souhaitons qu'une seule chose, c'est qu'il soit calme à défaut d'être propre, car de ce côté ce n'est pas terrible en Argentine.
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Dimanche 27 mars,
Nous nous faisons une journée repos sur Cafayate que nous avons découvert ce matin. Cette petite ville ressemble à Cachi que nous avions bien aimé. Nous allons dans un restaurant et goutons aux spécialités locales, pas mauvais mais sans plus. Après midi à ne rien faire, il fait trop chaud. Skype avec notre neveu à Montréal et nos jeunes à Rouen, c'est beau la technique. Sieste et MAJ du site, tracé de notre itinéraire pour les jours à venir tout du moins jusque jeudi soir pour récupérer nos batteries à Salta. Pas de souci de route, il y a de quoi faire ici pour plusieurs semaines!
Le camping s'est vidé, ce soir nous devrions avoir encore plus de calme, nous allons en profiter pour récupérer.
Les merveilleux paysages autour de Cafayate, cette région est vraiment à découvrir et les bodégas ne manquent pas ici. Il y a de très bons vins qui sont élaborés sur Cafayate, les amateurs seront ravis de déguster les différents cépages qui s'éclatent sous un chaud soleil. Les vendanges sont terminées depuis pas mal de temps alors qu'elles ne commenceront que fin mars/début avril sur Mendoza. L'artisanat local n'est pas en reste.
Lundi 28 mars,
Après une très bonne nuit, la première depuis longtemps, nous prenons la "Ruta 40" en direction du nord. Toujours aussi mythique, elle nous fait tout de suite passer par des endroits magnifiques. Nous découvrons à la suite les unes des autres de très belles "Quebradas" que l'on peut comparer à nos vallées encaissées, avec torrents, ravins et canyons. Les plis des montagnes prouvent qu'ici il ne devait pas faire bon se promener en périodes d'éruptions volcaniques. Nous allons longer pendant 120km ces superbes formations géologiques. Nous passerons également de nombreux petits villages et ferons des stops là où il y a de l'intérêt. Nous arriverons sur Cachi vers 15H00 et filons directement au camping que nous avions déjà fréquenté il n'y a pas longtemps. Nous sommes le seul 4X4 et il n'y a que quelques tentes, peut être aurons nous du calme cette nuit. Nous allons nous reposer deux jours puis nous repartirons sur Salta jeudi matin où nous espérons récupérer nos batteries solaires.
la routa 40 entre Cafayate et Cachi, incroyable de beauté
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La petite église de Molinos, XVIIIème siècle, tous les tableaux sont tissés et encadrés avec du bois de cardones (cactus), l'autel est également en cardones.
Mardi 29 mars,
Quelle belle nuit nous avons eue, quel bien énorme cela fait. Lever vers 8H00, onze heures que nous sommes restés couchés et ce sont les oiseaux qui nous ont réveillés. Il fait beau, petit-déjeuner, douche très chaude, vaisselle et rangement avant d'aller au centre. Nous y faisons quelques courses puis nous allons au "locoturio" pour téléphoner et relever les mails sur internet. Les touristes se font rares, les rues sont très calmes, la saison se termine. Ici c'est le début de l'automne et avec l'altitude (2400 mètres) il fait frais mais le soleil chauffe assez vite et c'est très agréable de se balader.
Nous prenons notre temps, c'est cool de se faire plaisir, peut-être irons nous à la piscine en soirée, elle se situe à 20 mètres de Hugo puis nous filerons à l'Hosteria de l'ACA pour avoir du WiFi et mettre le site à jour.
la piscine
Mercredi 30 mars,
Très bonne nuit, nous nous levons en forme pour une belle journée sous le soleil qui chauffe déjà. Au menu, promenade dans Cachi puis en extérieur jusqu'au cimetière qui domine le village. Nous y aurons une très belle vue sur le Nevado Cachi qui est enneigé toute l'année. Après deux heures de marche un petit creux se fait sentir à l'estomac, nous allons nous installer au restaurant où nous étions déjà allés la première fois et reprenons la spécialité locale. Nos assiettes sont très grandes heureusement et nous allons avoir un mal fou à avaler tout ce qui est sur la table en plus c'est très bon.
Repas du jour : deux spécialités locales "Cabrito" grillé, une assiette de crudité-salade, une assiette de "papas fritas", une grande bière (1 litre), une petite bouteille d'eau, les amuses gueules, le tout pour 107$Ar, soit 20€!!!! Le service se fait avec le sourire et on vous demande si vous en voulez plus!
du 31 mars au 03 avril,
Grande journée ce jour avec la route à faire jusque Salta. Nous quittons Cachi à 9H30 et montons rapidement au col du jour à 3400 mètres en parcourant à nouveau le "Parque Los Cardones".
Nous arrivons sur Salta avec le soleil, nous allons aller récupérer les batteries que nous avons commandées la semaine passée mais pas de batteries, impossible d'avoir la marque Optima ici, nous sommes déçus, nous verrons cela lorsque nous serons sur Buenos-Aires fin avril. Pour le moment nous nous contentons de faire fonctionner le frigo et c'est déjà bien car autrement nous serions bien ennuyés.
Le camping a retrouvé son calme après le concert de Rock. la tornade est passée et repartie,
Hier AM je ne me sentais pas bien, gros rhume en perspective. Je n'ai pas dormi de la nuit et ce matin je me suis levé vraiment patraque. Confirmation ce jour de mon état grippal, je dévore les paquets de Kleenex. Nous prenons la route et très vite je ne me sens pas très bien, mal de tête, fièvre, courbatures si bien que je prends la décision de faire un stop à San Salvador de Jujuy (prononcer: ROUROUILLE). Nous trouvons un camping sur la route après cette ville et je me couche sans demander mon reste. Température pas loin de 39°, mal de tête qui ne veut pas passer et toutes ces courbatures qui nous font dire que c'est une bonne grippe. Pas grand chose à faire si ce n'est d'attendre que cela passe tout seul. Et voilà comment un voyage qui se passait bien devient inquiétant pour Françoise qui bien évidemment se fait du souci. Cela va me bloquer trois jours en passant des nuits blanches, ma forme fait peur à voir ! Le principal c’est que françoise reste en forme et qu’elle ne soit pas malade à son tour.
Demain il faudra chercher du gaz car nous sommes en panne, et ici le gaz c’est pas simple à trouver.
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Lundi 04 avril,
Si tout se passe bien au niveau du gaz, nous devrions reprendre la route vers le Nord-Ouest et la frontière du Chili dès ce matin. Nous avons 500km à faire par une route de montagne qui va nous conduire au Paso Jama à 4400 mètres, mais nous avons le temps aussi nous comptons trois jours pour les faire et rejoindre San Pedro de Atacama, une grosse étape du Dakar au pied du Salar du même nom. Nous y retrouverons nos amis Belges afin d'entrer avec eux en Bolivie par le nord du Chili dans le Sud Lipez.
Nous commençons par aller au centre ville afin de trouver des bolivianos, Françoise va passer une heure pour en trouver, mais le principal est de partir avec.
Pour le gaz alors là c'est incroyable et nous allons être pris pour des dollars sur pattes chez Total à San Salvador de Jujuy. mais pas d'autre solution, il faut payer ou ne pas avoir de gaz ! Nous pouvons reprendre la route vers le Chili. jusque Purmamarca les couleurs sont extraordinaires mais les cols eux sont de vrais "coupes pattes", l'Abra El pelan à 4200 mètres puis nous redescendons à 3400 mètres. Bivouac non loin d'un restaurant où nous irons dîner, la nuit sera calme et la grippe est toujours là.
les belles couleurs de Purmamarca
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